samedi 24 septembre 2011

Une créativité sans limite!

La tresse plate
La plus classique des tresses

Fines tresses plates finition twist-out (gauche) ou crête (droite)

Elle est composée de trois brins de cheveux entrelacés et fixés sur le cuir chevelu à l’endroit ou à l’envers. Avec cette méthode, plusieurs combinaisons permettent d’obtenir des coiffures structurées, asymétrique, élaborées. Cette technique offre une multitude de combinaisons avec des motifs variés, plus ou moins complexes. On peut également y incorporer des rajouts en fibre synthétique pour fixer, donner du volume ou encore rallonger la longueur jusqu’à l’infinie. Les tresses plates sont aussi appelées tresses ou nattes couchées, mille pattes ou cornraws (champs de maïs).




La tresse libre
  Avec ou sans rajouts, les tresses libres se déclinent en plusieurs dimensions allant de la micro tresse aux  très larges appelées également les « cléopatra » ou « patra ».
La technique consiste à entrelacer trois brins de mèche allant de la racine à la pointe des cheveux. Tout comme les tresses plates, les finitions peuvent être ornées de perles et de cauris.


La tresse partielle ou
piquée-lâchée
Façon afro (gauche) ou légèrement frisée (droite)

La technique de la tresse piquée lâchée comme son nom l’indique, consiste à piquer (attacher) une mèche (rajout) à la racine des cheveux en y formant trois brins de mèche. Ensuite, les mèches sont tressées sur quelques centimètres allant de 1 à 10 cm selon la longueur des cheveux. La finition de la mèche est fixée par un nœud obtenu à partir d’une fine mèche tirée de la tresse en elle-même à la hauteur désirée (peut se fixer avec une colle spéciale) pour éviter qu’elle se défasse, puis on lâche. Les rajouts peuvent être synthétiques ou naturels, lisses, frisés, bouclés ou crépus.



La vanille

 

Tresse à deux brins entrelacés faisant penser à une gousse de vanille. Comme pour tous les styles de tresses elle peut être coiffée de diverses manières : plaquée, libre, micro, large, très courtes, longues… Convient parfaitement aux cheveux crépus. Lorsqu’elle est faite à partir des mèches « afro kinky », elle donne un résultat plus que naturel.




vendredi 23 septembre 2011

L'art du tressage, une histoire sans fin

         La tresse africaine consiste en une technique de coiffage en entrelaçant trois brins de mèches de cheveux. Depuis la nuit des temps, cette méthode issue des cultures négro-africaines traverse les époques et se décline en une multitude de coiffures de toutes les formes que l’on ne peut imaginer.  Ainsi, la pratique du tressage des cheveux offre un large éventail  de choix de coiffure et une créativité sans limite !


         Les premières traces de coiffures tressées remontent à l’ère des anciennes civilisations africaines. D’après  certains spécialistes, la plus ancienne tresse remonte de l’ancienne Egypte où pharaons et autres personnalités nobles en font usage lors des grands évènements. Pour preuve, on  retrouve  des représentations murales dans les pyramides mettant en scène des hommes et des femmes portant des tresses. Certains sites archéologiques  conservent  encore des restes momifiés portant ces  fameuses tresses.
         Dans la tradition africaine, selon les  ethnies, une simple coiffure nattée peut à elle seule définir le statut social d’une personne, son appartenance ethnique, son âge et certains évènements de la vie.





        Au courant des années 60-70, des artistes tels que la chanteuse sud africaine Miriam Makeba et le célèbre chanteur africain-américain Stevie Wonder font partis de ceux qui affichent fièrement à la télévision  leurs tresses.  En remontant sur une vingtaine d’années, un courant d’artistes et autres personnalités afro-descendants mettent  en avant tresses et autres coiffures d’origine africaine. Parmi elles, les chanteuses et actrices Brandy, Lauryn Hill, Erykah Badu, Les Nubians, Ayo, Alicia Keys, Aïssa Maïga